Vacances d’hiver,
samedi 1er octobre 2005.
L’aube s’est levée incarnée.
D’un paysage éclair parsemé
Et je l’ai courrue acharné.
Par des meaux ça et là égrainés
Dans ce paysage familier
De l’aube je me suis baigné
Sans crainte de m’y oublier
Mais au crépuscule elle a saigné.
Journée passée d’un mois d’hiver
Porteras tu tes fruits printanniers ? .
Le temps coule et reste fier
Le futur ne contient pas dans mon panier.
L’attente de sa langueur ennuie
L’ennui n’attend pas il dévore
Résister,combattre jour et nuit
De tout ce temps l’amour peut éclore
Didier à sa Tartine fevrier 2003