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Mon ange gardien..

mardi 25 octobre 2005.
 

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Au plus profond des méandres de mon esprit,

Telle une prison, telle une cage de verre poli

Une cachette enfouie que je ne saurais situer

Est l’amalgame d’une fusion du rêve à la réalité

Il n’y perçoit ni l’espace ni le temps qui passe

Il n’y entend ni sons ni cris qui l’angoissent

Dans cet endroit tout n’est que fleurs et senteurs

Car ses ennemis sont les regards des voleurs

Il y est volatile captif, dans un refuge sûr

Oiseau qui panse ses plaies et soigne ses blessures

Qui n’ose s’envoler encore moins s’évader

Le mot haine à jamais il voudrait effacer

Car de tout ce qui vit elle dévore la substance

Et de tout ce qui pense elle consomme l’essence

Au tréfonds de mon âme revit heure après heure

Le dénommé Amour éclaté dans mon cœur

Il voudrait être libre pour tout redécouvrir

Regarder, entendre, toucher, goûter, sentir

Pardonnant ainsi à ceux qui n’ont aucune idée

De ce qu’ils brisent en parjurant le mot Aimer

Maintenant tu es là, Ange gardien de chaque heure

Les mots sont tes amis et tu les changes en fleurs

Des brassées tu m’envoies, elles inondent mon cœur

Elles parfument ma vie et riment avec bonheur

Oui écris-moi encore, pour toujours me surprendre

Comment te dire merci autrement qu’en vers tendres

Ce poème est pour toi

tu le savais déjà en lisant ces vers là.

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