Cafard
lundi 28 novembre 2005.Le jour vient de s’envoler
Laissant champ libre à la nuit
De jeter sur nos âmes ensoleillées
Le voile noir de la nostalgie.
Encore une journée qui prend fin
Posant sur mes frêles épaules
Le poid du temps incertain
Me courber pareil aux branches d’un saule.
La noirceur me pénètre tout à coup .
M’assaillant de lugubres pensées
J’aurais envie de hurler comme le loup
Une longue plainte désespérée.
Elle m’entraîne dans sa farandole
Je n’ai aucune chance d’y échapper.
Elle m’étreint, me rend folle
J’abandonne, je suis lasse de lutter.
Allongée sur mon lit,
J’attends impatiemment le matin
Qui enlèvera le voile de la nuit
Sur mon âme envahie de chagrin.