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Déchu...

mercredi 19 novembre 2008.
 

Je ne trouve pas les mots justes

Qui m’empêcheraient dans mon éternelle chute

D’être toujours inassouvie

De tout ce qui un jour s’enfuit

Je voudrais juste m’arrêter de penser

Un seul instant pour pouvoir respirer

Regarder la vie avec des yeux d’enfants

A jamais garder ce bonheur insouciant

Mais ce qui nous est donné nous est toujours repris

Nous est toujours repris

Comme si l’enfer avait un goût de paradis

Je n’ai pas su voir ce qui un jour s’en irait

Sans raison apparente ni crimes injustifiés

Si tu crois en quelque chose assez fort

Complaisant chagrin tu resteras ici

Unique compagnon des jours et des nuitsperdues

Le bonheur est à ce point fragile

A peine né il te faut le reconstruire

Quand tout deviendra étranger

C’est qu’il sera temps de partir

Sans regret sans se retourner

Juste avancer vers l’avenir

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