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Égarement

mardi 16 mars 2010.
 

Égarement

Une solitude profonde m’envahie,

Ma peine est engourdie par la peur..

Une incertitude obscure me parcourt l’âme,

Provoquant une vague chargée de cri.

La colère interdite

qui est collée à mes os,

m’empêche de pouvoir rêver de nouveau.

Je passe des heures

à voyager dans mes pensées,

Je me sens comme en période de mutation,.

Ne sachant plus trop comment changer d’espace.

J’essaie de dire plus que ce que mon cœur ressent.

C’est effroyable de me retrouver sans voix,.

Tes paroles ont rempli mon esprit.

Tu m’as transmis ta détresse,

ton ambiguïté intérieure, tes peurs.

J’ai maintenant des mots

qui font rage en moi.

Des mots de soie qui se bousculent,

Des crises de larme qui perdurent.

Les étoiles brillent, la lune scintille,

mais je suis dans une noirceur

d’une grande profondeur.

Mes pas ne répondent plus ;

je me sens un peu perdu,

sur ce chemin inconnu..

Nos yeux respectueux,

rêvent encore d’un ciel bleu,

D’un lendemain meilleur,

sans toute cette douleur..

Elle vit dans tes entrailles.

et y laisse ses failles.

Je la vois au delà de ton regard,

incrusté dans ton âme.

La maladie chemine dans nos vies,

même si l’on ne veut pas qu’elle en fasse partie.

Elle y reste bien ancrée,

tout au fond de nos pensés..

Le sablier est renversé,

Le temps est maintenant compté.

Jamais je ne pourrai accepter,

Que celle-ci m’enlève ma bien-aimée.

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