Mon silence

dimanche 11 septembre 2005.
 

-  

Il me semble que j’avais tant de choses à te dire

Mais les mots se bousculent,

Ils se cachent, se dissimulent,

Me reviennent en tête et disparaissent ;

Alors j’attends, j’espère encore les faire rejaillir

Afin que de cet abîme, enfin ils apparaissent.

À leur retour, pourrais-je les reconnaître !

Sauront-ils franchir le grand vide que je ressens !

Je voudrais tant les faire renaître ;,

Mais ils sont comme toi, comme moi ; absents.

Ils sont poutant si précieux, presque humains

Assoiffés d’amitié tendre ; ils y croyent encore.

Tout comme moi, ils songent aux lendemains

De ces jours si peu nombreux

Où la joie pouvait éclore.

Alors je ne dirai pas les choses

Que je voulais te dire,

Je vais donc les oublier

Qui s’entêtent à surgir.

Tu ne sauras jamais

Les révélations qu’ils cachaient.

Tu ne sauras non plus les mystères que je tais.

Répondre à cet article