Ces silences
vendredi 13 octobre 2006.
Il y a de ces silences
Très, très lourds de sens
De ces douleurs, incandescentes
De ces absences, toujours présentes
Marques indélébiles
De doux moments fébriles
Nostalgie de souvenirs.
Qui pourtant, faisaient rire
Ne pouvoir effacer
Ce qui fait pleurer,
Puisqu’oublier voudrait dire
Chasser aussi son sourire
Devoir poursuivre une route
Sans balises pour nos doutes
Devoir chercher conseil
Au creux d’un rare sommeil
Et la musique des hiers
Chuchote au creux de l’hiver
Un amour en floraison
Depuis moultes saisons
Rien ne peut amenuiser
L’amour réel et soudé
Nul baume, nul psaume
N’altérerait son arôme...
Une âme s’est envolée
L’autre s’efforce de continuer
Dans un monde, à jamais différent !
Par le trop prompt départ de l’amant
Il y a de ces silences
Qui prennent tout leur sens,
Quand au loin et tout près, son murmure
Berce et caresse, frôle, rassure
Et aime, dans sa forme la plus pure...