Fonds de bouteilles,
dimanche 11 avril 2010.J’ai fini les fonds de bouteilles,
Je savais bien qu’il le faudrait
Et qu’après ce serait pareil,
Le goût de vivre et ses regrets.
Je voulais rejoindre ma route .
Où ma guitare oublie ses doutes
Et mes pas, meurtris davantage,
Oublient mon âge ...
Des heures, des heures sans lieu
A longer l’infernale histoire,
A ne croiser les moindres yeux,
Aucun regard ;
J’éconduisais l’irréprochable
Et sur les sentiers de l’oubli
Le verre inquiet, là, sur la table
Et moi pour lui ...
On se regardait sans mot dire,
Lequel des deux allait pourrir
Le goût de l’autre
Le goût de l’autre
Les soupirs ?
De l’autre côté de la rue Dormait la ville
La fenêtre ordonnait l’étage
Et son miroir absent, mes rages,
Je crachais par-dessus les siècles
Et les siècles les plus abjects ;
L’on croit de l’homme ce qu’on voit,
L’on ne sait, de sa vie, ses peines .
Il n’empêche qu’il est par là
Des fonds de bouteilles qui traînent.