Dans l’appart’à coté

S’installe une voisine

D’une grande beauté

Sortie d’un magazine

Et déjà j’imagine

Ses jolis seins dressés

Tout contre ma poitrine

Quand je vais l’embrasser

Comment dame nature

A pu réaliser

Si belle créature

Que je vais...courtiser

Je la croise au matin

En bas de l’escalier.

Je force le destin

Le soir sur mon palier

Elle entrouvre sa porte

Sa tenue est légère

Son parfum me transporte

Et là main dans la main

Nos corps à l’unisson

Sans attendre demain.

Nous nous accomplissons

Cette envie si intense.

Nous fait perdre la tête

Se mêle l’insolence

A cet état de bête,

Mais cet état second

Brutalement s’achève

Et je sors de mes gonds

Car ce n’était qu’un rêve

A la jouissance ultime

Des clefs dans un verrou,

De ce moment intime,

Déclenche le courroux,

Le nez à ma fenêtre

Dans les bras d’un galant

Je les vois disparaître

Heureux et s’accolant